Très beau roman qui parle vraiment des paysans.
Bon pastiche du roman gothique à la manière de Mary Shelley au pays de George Sand.
Si vous désirez lire un court roman atypique, nouvelle épistolaire visionnaire écrite en 1938 dont le twist final vous laisse pantois à vous faire dresser les poils, jetez-vous sur « Inconnu à cette Adresse ». En dire plus serait sacrilège !
Mon premier Simenon sans Maigret. On retrouve le style incisif propre à l’auteur et sa virtuosité à décrire les situations en un minimum de mots. « Il faut supprimer le « gras » pour ne laisser que l’essentiel » disait-il, et c’est ce qu’il fait avec bonheur. Les paysages des Flandres sont évoqués sans complaisance, les ciels sont bas, il pleut souvent, l’humidité pénètre les corps, le brouillard est persistant, les intérieurs sont sombres, enfumés et froids et cette atmosphère écrase des personnages usés, accablés par le poids de cet univers chagrin. Bref, on n’est pas chez Frédéric Dard !
S’il est vrai que l’ensemble est austère, on se surprend à aimer cette petite ville de Furnes et surtout son bourgmestre appelé « le Baas » par ses administrés, ours misanthrope plus dur et froid que l’acier et que rien ne semble émouvoir. Mais la plus solide des cuirasses a toujours une faille et c’est de celle-ci dont Simenon nous parle. Il ne juge jamais et n’explique rien, laissant au lecteur le soin de se faire sa propre opinion.
Dans ce siècle où la subtilité et la nuance sont devenus des concepts éculés, qu’il est bon de retrouver un auteur qui a la politesse de ne pas nous prendre pour des andouilles.
Roman américain des années soixante, « La Conjuration des Imbéciles » est un récit humoristique admirablement bien écrit. Mais ce n’est pas un simple roman comique. En suivant les aventures rocambolesques d'Ignatus Reilly, le personnage principal, étudiant érudit et misanthrope, on devient l’observateur involontaire de la misère cruelle dans laquelle vivent les habitants de la Nouvelle Orléans à cette époque. La pauvreté et la violence sont partout. On rit des mésaventures d’Ignatus certes, mais le décor dans lequel elles se déroulent est mortifère. Et c’est là le vrai talent de l’auteur John Kennedy Toole, de raconter par le rire la difficulté de vivre un quotidien de misère dans cette ville qu’il connaissait bien, la Nouvelle Orléans. Il pensait avoir écrit un chef-d’œuvre et il avait raison. Malheureusement, il n’arrivera pas à faire éditer son manuscrit, refusé par les éditeurs de l’époque. Cet échec le conduira à se suicider à l’âge de 31 ans et il faudra toute la ténacité de sa mère pour arriver à le faire publier vingt ans plus tard. C’est aussi à cause de ce drame qu’on ne peut s’empêcher de penser avec tristesse que cet écrivain génial, recalé par des éditeurs atteints de cécité, aurait pu écrire d’autres formidables histoires. Pour peu qu’on goûte l’humour noir, il faut croire que « La Conjuration des Imbéciles » fût un titre prémonitoire.
Le Portrait de Dorian Gray est une satire cinglante de la bourgeoisie anglaise de la fin du 19ème siècle. A travers une histoire mélangeant critique sociale, fresque romanesque et conte fantastique, Wilde dissèque les affres de son époque et critique le milieu dans lequel il vit, administré par une société anglaise puritaine et moraliste. Délibérément provocateurs, ses personnages sont des intellectuels progressistes qui font preuve d’un cynisme outré à propos de tout, créant une ambiance subversive et insolante à souhait. De même, sans jamais la nommer, l’homosexualité y est prégnante alors qu’à l’époque elle était sévèrement condamnée, ajoutant au texte un parfum d’interdit périlleux ce qui n’était pas sans risque pour l’auteur. Parfois bavarde, on reste cependant scotché à cette histoire où s’agitent des personnages forts, d’une immoralité désabusée et qui ont vis-à-vis des bonnes mœurs Victoriennes un mépris absolu, reflet évident de la pensée de Wilde. C’est aussi le récit du fantasme de la jeunesse éternelle, des désillusions et de la peur de mourir, sujets intemporels que les personnages tentent d’oublier dans l’insouciance de l’art, des dîners mondains et des bavardages interminables. Le Portrait de Dorian Gray est un indémodable roman classique et Oscar Wilde, est-il-nécessaire-de-le-préciser-non-et-pourtant-je-le-dis-quand-même, est un grand écrivain.
Un très beau récit sur la solitude et une ode à la nature. Kya est abandonnée par sa famille dans un marais de Caroline du Nord. La petite fille se débrouille pour survivre seule, utilisant les ressources du marais pour sa nourriture et pour le troc. Le marais est son refuge et son inspiration. Elle étudie la vie animale et la flore et finit par en devenir une spécialiste. Sa relation avec les humains est plus problématique. Lorsqu'on retrouve un homme mort dans le marais, on accuse la "fille des marais", la sauvageonne. Mais est-elle coupable ? Le roman est construit en chapitres alternés, suivant soit la vie de Kya depuis son enfance, soit l'enquête des années plus tard. Ainsi, le suspense est maintenu jusqu'à sa dernière page.
...il n’y a plus d'espoir !
Le roman le plus déprimant du monde !
très bon roman, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde.
Un livre sociologique et personnel... saisissant !
Plus qu'un excellent roman policier, un témoignage sur une époque dont les conséquences sont encore visibles aujourd'hui
un livre qui vous transperce d'émotions ! Comment Blanche, va redonner le goût à la vie à Hugo?
BD franco-belge de Juanjo Guarnido et Juan Díaz Canales 25 juillet 2000
Polar noir des années 50
Blacksad est comme tous les "privés", désabusé et sans illusion. À un détail près : c'est un chat, qui se trimbale dans l'Amérique des années 50.
B.D proche du chef d’œuvre de part la qualité des dessins et du mouvement.
Un récit court et intense où se mêlent beauté de l'écriture, poésie et émotion.
Roman noir qui, l'air de rien, nous entraîne dans une spirale psychologique étonnante et imprévue.
Histoire captivante qui aborde le thème des symptômes post-traumatiques servie par un style efficace et percutant.
Un excellent premier roman, riche, tour à tour sombre et lumineux, tout en tension. A obtenu le Prix Filigranes.
Roman policier étourdissant où les secrets enfouis et les différentes intrigues s’entrelacent magistralement.
Un beau voyage initiatique au pays des livres
Et vous, vous feriez quoi si votre voisin ( que vous ne connaissez pas ) mourrait et vous léguait son vieux chien et ses cendres ? un roman bourré d'humour , mais pas que.....
Très beau roman sur la famille, les liens qui s'y tissent, les oubliés des familles, empreint de mélancolie et de tendresse.
Superbe roman qui nous parle du droit à l'image, de l'absence de dignité d'une presse prête à toutes les surenchères pour vendre du papier sans se soucier du traumatisme que cela peut parfois causer.
Une BD pleine d'humour , de réflexion, d'émotions et criante de vérité !!!!! un rire à chaque page !
Comme à son habitude Franck Thilliez nous plonge dans son univers terrifiant. Nous retrouvons Franck, Lucie, Camille et toute l'équipe du 36 quai des orfèvres , un virus de grippe encore non répertorié et plus encore !!!! on apprend toujours énormément de choses. Alors prenez un masque , des gants stériles et lisez!!!!!!
Bien écrit, on est porté par l'histoire. L'auteur nous envoie vers un tumblr où des photos, musiques, textes complètent la lecture.
Très beau roman qui parle vraiment des paysans.
Bon pastiche du roman gothique à la manière de Mary Shelley au pays de George Sand.
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